FIN DES INSCRIPTIONS MERCI DE VOTER POUR VOTRE PRESTATION FAVORITE
Revenez début Avril pour tenter à nouveau votre chance
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- Concours:
- Salut à Tous !
Vous êtes un invité, nouveau, ou non, et vous ne savez pas quoi faire de cette journée ?
Et bien je vous invite à participer à mon concours d'interprétation.
Il n'y a pas de récompense spéciale (Sauf le fait d'avoir votre nom au tableau des gagnants de concours)
Alors Pourquoi participer ?
Vous allez pouvoir montrer ce que vous savez faire avec votre jeu et j'adore ça !
Vous allez vous amuser à faire ça ;)
Mesurez vous à d'autre comédiens amateurs
Si vous n'avez pas de Démo Vocale, ça vous en fera une, si on vous le demande !
En quoi consiste mon concours ?
C'est simple, Lisez et jouez le texte ci-dessous et enregistrez vous. Votre capacité d'interprétation sera pris en compte dans les votes
Pourquoi ce texte ?
Si il est bien lu, il peut être angoissant
Condition de concours ?
Date Limite d'inscription : Dimanche 23 Mars 2014 23h59 (Heure Française)
Envoyez moi un lien Mediafire (Ou équivalent) de votre prestation en MP
Ou bien à mael.artiste@gmail.com
Les votes se feront par Sondage avec des démos anonymes, les noms seront dévoilés à la fin du concours.
Ne votez pas pour vous S.V.P (Sauf si vous pensez vraiment que vous êtes le(la) meilleur(e) ^^)__________________________________________
Le Horla, Guy de Maupassant a écrit:
25 mai. – Aucun changement ! Mon état, vraiment, est bizarre. À mesure qu’approche le soir, une inquiétude incompréhensible m’envahit, comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible. (...)
Vers dix heures, je monte dans ma chambre. À peine entré, je donne deux tours de clef, et je pousse les verrous ; j’ai peur... de quoi ?... Je ne redoutais rien jusqu’ici... j’ouvre mes armoires, je regarde sous mon lit ; j’écoute... j’écoute... quoi ?... Est-ce étrange qu’un simple malaise, un trouble de la circulation peut-être, l’irritation d’un filet nerveux, un peu de congestion, une toute petite perturbation dans le fonctionnement si imparfait et si délicat de notre machine vivante, puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes, et un poltron du plus brave ? Puis, je me couche, et j’attends le sommeil comme on attendrait le bourreau. Je l’attends avec l’épouvante de sa venue, et mon cœur bat, et mes jambes frémissent ; et tout mon corps tressaille dans la chaleur des draps, jusqu’au moment où je tombe tout à coup dans le repos, comme on tomberait pour s’y noyer, dans un gouffre d’eau stagnante. Je ne le sens pas venir, comme autrefois, ce sommeil perfide, caché près de moi, qui me guette, qui va me saisir par la tête, me fermer les yeux, m’anéantir. Je dors – longtemps – deux ou trois heures – puis un rêve – non – un cauchemar m’étreint. Je sens bien que je suis couché et que je dors... je le sens et je le sais... et je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre... serre... de toute sa force pour m’étrangler. Moi, je me débats, lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes ; je veux crier, – je ne peux pas ; – je veux remuer, – je ne peux pas ; – j’essaie, avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cet être qui m’écrase et qui m’étouffe, – je ne peux pas ! Et soudain, je m’éveille, affolé, couvert de sueur. J’allume une bougie. Je suis seul. Après cette crise, qui se renouvelle toutes les nuits, je dors enfin, avec calme, jusqu’à l’aurore.
Bonne Chance !
Dernière édition par Taomyo le Dim 23 Mar 2014 - 23:06, édité 3 fois